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Stéphane Monette est inquiet pour la faune

Résidents évacués, forêts dévastées, zecs et pourvoiries interdites, sont parmi les conséquences dramatiques des grands incendies en forêt des derniers jours, mais quel sort est réservé à la faune, petite et grande ?

Collaborateur à « Rendez-Vous Nature », l’animateur et blogueur Stéphane Monette, de la Ferme Monette, se dit aussi très inquiet de la situation de la faune, d’autant qu’il existe très peu de données scientifiques sur le comportement des gibiers aux prises avec la destruction de leur habitat par le feu.

« Je n’ai pas d’informations pertinentes, c’est très peu étudié. Mais la faune a évolué avec les incendies au Québec et du monde. Et souvent, la faune peut voir venir le danger et se déplacer, même si parfois certains individus se retrouvent encerclés et piégés », de commenter un scientifique et spécialiste en aménagement de la faune.

Un spécialiste de la santé de la faune à Parcs Canada, le Dr. Todd Shury, ajoute : « Les incendies de forêt comme ceux qui font rage en Colombie-Britannique, sont dévastateurs pour la faune à court terme, mais peuvent également être bénéfiques pour certains animaux à long terme. La capacité d'adaptation de la faune fait qu’elle peut se débrouiller avec ce qui reste après un incendie".

Fuir par en avant

Des animaux plus gros et plus rapides peuvent donc fuir les incendies en forêt, mais les espèces plus lentes comme les porcs-épics et pékan, peuvent mourir par l'inhalation de produits chimiques toxiques dans la fumée, ainsi que de la privation d'oxygène.

La fumée fait fuir les animaux au sol. Les petits rongeurs peuvent toujours réussir à se cacher sous terre, où ils seront protégés de la chaleur.

« Le métabolisme des animaux sauvages va changer en en raison du manque de nourriture. Mais les grands gibiers seront ainsi moins robustes et moins énergiques lorsque la saison froide arrivera. Je suis très préoccupé par la survie des faons chevreuils et orignaux qui viennent de naître », dit Stéphane Monette.

Des questions sans réponses

Est-ce que les grands feux que connaît le Québec pourraient aussi favoriser des concentrations de grands gibiers dans des territoires limitrophes aux superficies ravagées ?

Les nouvelles herbes et les branches tombées fourniront-elles assez de de nourriture aux herbivores comme aux cerfs et aux lièvres ? Est-ce que Québec pourrait procéder à des plantations massives immédiatement après les incendies ?

Autant de questions et bien davantage avec Stéphane Monette en cliquant sur le lien ci-dessus.

 

 

 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Opinion

Publié le : 2023-06-17 15:09:44