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Découvrir les plaisirs du quad en hiver

À l’invitation du directeur général de la Fédération québécoise des clubs Quad (FQCQ), Danny Gagnon, j’ai participé la semaine dernière à une randonnée hivernale de quad.

Il voulait me faire découvrir l’activité telle qu’elle est aujourd’hui, avec les sentiers et le travail des bénévoles des clubs.

« Pour nous, c’est la saison la plus populaire en termes de nombre de membres, lance monsieur Gagnon. Plus de 35 000 nouveaux membres se joignent aux autres membres pour nous permettre d’atteindre plus de 50 000 adeptes. Le réseau est très bien entretenu, avec plus de 15 000 kilomètres. Ça varie d’une région à l’autre. Dans certains cas, on va enlever la neige jusqu’au sol en raison du milieu forestier alors qu’ailleurs, on surface la neige. On retrouve donc toutes sortes de conditions de sentiers. Les amateurs ont aussi accès plus facilement à des secteurs leur offrant des paysages remarquables. Il est aussi plus facile de rejoindre les services nécessaires comme l’essence, la restauration et l’hébergement. Les quadistes ont accès à des endroits comme ici, au Mont-Radar de Saint-Sylvestre, où ils peuvent pratiquer d’autres activités comme des descentes en luge. »

Selon le président, ce ne sont là que quelques exemples des possibilités qui s’offrent aux amateurs. Il a tenu à mentionner aussi le travail des bénévoles qui sont passionnés et qui arrivent à faire des choses assez incroyables.

CHAUDIÈRE-APPALACHES

Pour nous démontrer l’état de la situation, monsieur Gagnon avait choisi de nous faire vivre une sortie dans la région de Chaudière-Appalaches.

Pour l’occasion, j’en ai profité pour faire l’essai du Defender Max Limited 2020 de BRP (à partir de 35 000 $), un véhicule qui nous a été fourni par TY Moteur, membre du groupe Adrénaline sports. « C’est une région où les clubs travaillent très fort et surtout, ils le font en concertation. Vous avez pu découvrir la passerelle Beshro de Sainte-Marie, qui nous permet de traverser en toute sécurité la rivière Chaudière.

Il s’agit d’un investissement de 2 millions $, qui a été fait avec différents partenaires. Un autre exemple, c’est l’achat d’un commerce de lave-auto qui empêchait d’avoir accès à une portion de sentier. Le club l’a acheté pour le démolir et consolider le sentier. Voilà un autre exemple qui explique que, dans cette région, le réseau de sentiers est exemplaire. »

Effectivement, nous avons été à même de constater qu’en Chaudière-Appalaches, les sentiers et la signalisation nous permettent de découvrir ce coin du Québec d’une façon très différente.

Après avoir pris le départ de la Cache à Maxime de Scott, nous nous sommes rendus jusqu’au Mont-Radar de Saint-Sylvestre en traversant divers villages et le centre-ville de Sainte-Marie, où les quadistes et les motoneigistes sont très bien acceptés.

La région de Chaudière-Appalaches offre 2300 kilomètres de sentiers en hiver. Les activités sont plus concentrées dans la portion de la Beauce, de Lotbinière et un peu du côté de Montmagny.

« Il faut comprendre que dans la Beauce, les sentiers passent sur plusieurs terres agricoles, qui ne sont pas disponibles durant le reste de la saison, affirme Louis Chamberland, de Tourisme Chaudière-Appalaches. Cela nous permet d’avoir accès à des paysages magnifiques qui seraient inaccessibles autrement. On traverse aussi de nombreuses érablières. L’accès aux services est facile. Les quadistes n’ont pas à s’inquiéter de quoi que se soit. Ils ne sont jamais loin de ce dont ils ont besoin. »

Au fil des saisons, les entreprises de services ont su collaborer avec les clubs de quadistes afin de développer une offre très intéressante.

Vous pouvez facilement avoir accès à de l’hébergement en tous genres, tout comme la restauration. Lors de notre passage au centre-ville de Sainte-Marie, nous avons pu voir des quadistes installés à une table, dans une chaîne de restauration rapide très connue, accessible directement via le sentier.

L’ensemble du réseau de sentiers vous permet de découvrir cette vaste région en passant par la chaîne des Appalaches.

LE DEFENDER

Pour en revenir au Defender Max Limited qui m’avait été fourni, cette randonnée m’aura permis de le pousser au maximum de ses limites, tout en profitant pleinement de ses grandes qualités.

Malgré sa taille imposante – il s’agissait d’un six places – il a très bien tiré son épingle du jeu dans les circonstances. Comme il est plus lourd qu’un quad, il faut ajuster sa conduite en conséquence selon les conditions de neige. Si la neige est plus molle, il faut maintenir une vitesse constante ce qui lui permet de flotter littéralement.

Il faut découvrir cette vitesse dans les premiers kilomètres de la randonnée et une fois qu’on a trouvé la condition idéale vitesse/conditions de sentiers, alors là, c’est parfait. On ne manque pas de puissance avec le moteur de 82 chevaux.

Les équipements comme la cabine très bien isolée, le système de chauffage et tous les autres accessoires font en sorte qu’à un certain moment, vous avez l’impression d’être dans un petit camion.

Ce véhicule représente sans aucun doute le raffinement maximal que l’on peut trouver dans un côte à côte. Même s’il est classé dans la catégorie des véhicules de travail, dans les sentiers, ce petit bijou de Can-Am se défend très bien. À mon avis, c’est véritablement un véhicule à double vocation, loisir et travail, et non pas uniquement travail.

Reproduction autorisée par Julien Cabana de sa chronique parue le mardi 18 février 2020 dans le Journal de Québec.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Motoneige-Quad

Publié le : 2020-02-18 08:40:16