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La désinformation sur Facebook dénoncée

La direction de la Fédération québécoise des Clubs Quads juge que des gens font carrément de la désinformation sur Facebook, en prétendant avoir des preuves de faits reprochables à l’organisation qui ne sont pas fondées.

« Depuis plusieurs mois déjà, nous vivons une campagne de désinformation qui se fait sur Facebook », explique le président de la Fédération, M. Réjean Blouin.

« Nous sommes vraiment tannés. Nous ne comprenons pas comment un média comme Facebook puisse laisser passer toutes ces faussetés qui affectent près de 50 000 membres de notre Fédération. Nous sommes un organisme qui a pour but de favoriser l’accessibilité à la pratique de l’activité sur les 23 000 km de sentiers, créés et entretenus par les bénévoles, près de 3000, au travers des 112 clubs à la grandeur du Québec. »

Lorsqu’il parle des bénévoles, le président démontre un immense respect.

« Ils travaillent corps et âme pour entretenir les sentiers et pour maintenir leur club en vie, avec des moyens qui sont souvent restreints. Nous, à la Fédération, une équipe de 20 employés font de même et mettent tous les efforts nécessaires pour faire fonctionner cette grosse machine du monde du quad au Québec. »

C’est pour protéger tous ces gens qui s’investissent pleinement que le président tenait à dénoncer la situation.

« Un petit groupe de gens utilisent Facebook pour désinformer, partir des rumeurs, accuser des gens sans aucun fondement. Ils disent avoir des preuves, mais on ne les voit jamais. »

EFFETS PERVERS

Selon le président, la situation provoquée par cette façon de faire a des effets pervers sur l’ensemble du monde du quad.

« Je comprends que des personnes peuvent ne pas être d’accord avec nous, mais il y a une différence entre critiquer et répandre des faussetés. Il y a des effets pervers avec ce qui se passe. Dans un premier temps, cela mine la crédibilité de notre organisation. Nous assumons notre rôle d’intervenant auprès des autorités gouvernementales qui nous ont désignés comme représentants du milieu. Avec ces fausses rumeurs, les représentants des différents ministères sont en droit de se poser des questions. »

« Deuxièmement, cela affecte grandement nos membres et bénévoles qui travaillent pour tenir en marche la machine globale. Lorsqu’ils n’entendent que des commentaires négatifs, comme les sentiers ne sont pas beaux, que c’est à cause de la Fédération, que l’argent ne va pas aux clubs, ils se posent des questions eux aussi. »

Pour lui, partir de fausses rumeurs et les répandre ne fait que détruire l’image de son organisation, et ce sont les quadistes qui en souffrent.

« On ne peut pas se permettre de partir des rumeurs comme celle qui veut que nous ayons augmenté le prix du droit d’accès de 30 $ depuis cinq ans pour que les gens de la Fédération puissent se mettre cet argent dans leurs poches. Tous les membres du Conseil d’administration sont bénévoles. Ils participent à de nombreuses réunions annuellement. Les employés permanents reçoivent des salaires raisonnables. Pendant ce temps, les détracteurs prétendent le contraire en mentionnant qu’ils gagnent des salaires dans les six chiffres et qu’ils ne méritent pas cela. C’est totalement faux. »

LE DANGER RÔDE

Pour M. Blouin, cette situation doit être dénoncée parce qu’elle est en train de remettre en cause la survie de l’activité comme les quadistes la connaissent.

« Le rendement des employés de la Fédération s’en ressent parce qu’à un moment donné, ils sont tannés de se faire critiquer sans raison. Les bénévoles aussi en ont ras le bol. Toute cette situation crée une fausse perception du monde du quad au Québec. »

« Même si on signale à Facebook le fait que ces informations sont fausses et mensongères, rien ne change. Chaque fois que nous voyons de fausses nouvelles, je me fais un devoir de le signaler à l’organisation pour demander d’empêcher que de telles choses soient diffusées, mais rien ne change. Il faut qu’il y ait un filtre quelque part parce que toutes ces fausses nouvelles affectent plus de 50 000 personnes. »

En ce qui a trait aux augmentations du coût du droit d’accès, le président explique qu’elles se justifient pleinement.

« Le problème de ceux qui font des campagnes de salissage, ils ne prennent que les segments qui font leur affaire. Il faut savoir que les clubs ont besoin de cet argent depuis longtemps pour essayer de maintenir le niveau de services donnés aux quadistes qui parcourent les sentiers. L’essence augmente, les équipements coûtent plus cher, les matériaux aussi. Les normes des ministères pour entretenir les routes et sentiers sont beaucoup plus importantes et entraînent des coûts plus élevés. Tout coûte plus cher pour maintenir les services aux clubs. Il est donc faux de prétendre que ces augmentations vont dans les poches de la Fédération. La majeure partie retourne aux clubs pour leur permettre de maintenir un réseau de sentiers sécuritaires, accessible à tous. Ils oublient de mentionner dans leur campagne de dénigrement que les bénévoles travaillent 12 heures par jour, parfois plus, pour maintenir leurs clubs en vie. »

« Pour ces gens, ce n’est plus une question de critiques. Ça devient une obsession de détruire une organisation. C’est leur seul but. Ils recherchent la plus grande audience possible en salissant, calomniant et en répandant toutes sortes de rumeurs sur un réseau qui ne doit pas servir à cela, à notre avis. »

« Il faut que les choses changent parce que ce n’est pas sain pour une société. Nous perdons énormément de temps à réparer les dommages causés par ces déclarations fausses et mensongères, au lieu de continuer à faire avancer nos dossiers », estime Réjean Blouin.

 

 

 

 

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Motoneige-Quad

Publié le : 2020-06-28 08:26:46