Refuges ou relais : comment s'appliquent les mesures sanitaires?
Depuis le mois de janvier, la saison de la motoneige bat son plein au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, et ce, depuis les chutes de neige répétées.
Le confinement a cependant modifié les règlements accordés aux relais et aux refuges pour limiter la propagation de la COVID-19.
Avec un début de janvier dégarni, la neige est au rendez-vous depuis quelques semaines. Les sentiers de motoneige sont ouverts et très empruntés, a confirmé Tourisme Gaspésie. " Ce n'est pas une petite bordée de neige qui ont fait que les sentiers étaient prêts. Il y a quand même une mécanique, installer la signalisation, ça prend plusieurs chutes de neige ", explique-t-on.
Selon Christine St-Pierre, responsable des communications de Tourisme Gaspésie, les relais de motoneige pouvaient tous être ouverts depuis janvier, si tel était leur désir. " Les restrictions sont claires : les motoneigistes peuvent aller aux toilettes ou manger un lunch dans un relais. Ils peuvent se réchauffer, mais ils ne peuvent pas s'attarder trop longtemps dans l'aire commune pour y avoir accès ", a-t-elle confirmé.
Une question reste : existe-t-il une différence entre les relais publics et privés? Selon Tourisme Gaspésie, les mesures sanitaires demeurent les mêmes. Matane notamment, les refuges ou relais publics sur le territoire du Club des amoureux de la motoneige ont l'obligation de rester ouverts, car ils sont essentiels. Quant aux relais privés avec une section de restauration réservée aux motoneigistes, " ce sont eux qui décident s'ils ouvrent, ou pas. S'il y a un restaurant, ils décideront si ouvrir les portes en vaut financièrement la peine, toujours en respectant les consignes sanitaires. "
Depuis janvier, le nombre de personnes permis à l'intérieur des refuges et des relais est limité, et aucun rassemblement n'est autorisé dans les installations pour motoneigistes. D'ailleurs, cette réglementation n'a pas changé au passage en zone orange le lundi 8 février. Les relais du Bas-Saint-Laurent peuvent rester ouverts, mais avec restrictions.
" Même en zone rouge, les relais ou les refuges doivent rester majoritairement ouverts, car c'est une question de sécurité ", a ajouté Mme St-Pierre. Il n'y a donc aucune raison pour un relais privé dans la MRC de La Matanie de rester fermé, à moins de souhaiter éviter des pertes de revenu. " Quand les relais sont privés, cela sera à eux de décider de fermer ou d'ouvrir leurs portes. Les règles sont identiques aux stations de ski ".
Si le relais est ouvert, les motoneigistes peuvent aller se réchauffer temporairement, se soulager aux toilettes ou même acheter de la nourriture pour emporter. Toutefois, les relais avec des restaurants ne peuvent pas servir de repas sur place dans des relais privés en zone rouge. Et depuis le 8 février, il ne sera plus possible de consommer un repas dans les relais en zone rouge.
Depuis le changement de palier du lundi 8 février, les relais situés dans une région en zone orange disposant d'un service de restauration pourront servir leur clientèle sur place. En effet, les règlements applicables aux relais privés seront les mêmes que ceux qui concernent les restaurants.
Un maximum de deux adultes par table est accepté, et ils peuvent être accompagnés de leurs enfants d'âge mineur. La réservation est obligatoire et leurs coordonnées doivent être consignées dans un registre tenu par le propriétaire du restaurant.
Aux dires de Mme St-Pierre, Tourisme Gaspésie invite tous les adeptes de la motoneige à vérifier auprès de leurs relais s'ils sont ouverts en les contactant directement, ou en consultant leur club de motoneige local, en Matanie étant le Club des amoureux de la motoneige. Tous les jours, l'état des sentiers est aussi mis à jour sur le site de la Fédération des motoneigistes du Québec.
Refuge ou relais : comment les différencier?
Selon la responsable des communications Christine St-Pierre, c'est simple : " Un relais, tu peux manger à l'intérieur. Un refuge, c'est un endroit où se réchauffer ".
Plusieurs clubs à la grandeur du Québec ont des refuges ou des relais à travers leurs sentiers. Dans la majorité des cas, ce sont des entrepreneurs privés qui opèrent ces fameux relais privés. Même s'ils peuvent rester ouverts pour fournir des services essentiels comme la vente d'essence, du matériel d'urgence, une toilette ou de la nourriture, la décision revient aux opérateurs de relais.
Auteur : La Presse Canadienne
Catégorie : Motoneige-Quad
Publié le : 2021-02-09 09:20:35