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La Fédération des clubs de motoneigistes reportent ses portes ouvertes

Les dirigeants de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) ont décidé de reporter l’activité Portes ouvertes dans les sentiers, qui devait avoir lieu en fin de semaine prochaine. L’événement se déroulera les 19 et 20 février.

« Nous avons pris cette décision pour deux raisons très importantes, d’expliquer le directeur général de la Fédération, Stéphane Desroches. Il est certain que la situation avec les normes sanitaires fait partie intégrante de notre décision. Nous voulons être de bons collaborateurs avec la Santé publique, en ne créant pas des occasions de mouvements importants de groupes de motoneigistes. Aussi, l’autre raison, qui est très simple, et elle joue un rôle de premier plan, c’est le manque de neige pour près de la moitié du Québec, avec des sentiers qui ne sont pas ouverts. Nos clubs travaillent très fort présentement pour préparer adéquatement les sentiers afin d’être prêts une fois que la neige sera vraiment au rendez-vous. Ça n’aurait pas été de bon augure d’avoir beaucoup de motoneigistes dans la fin de semaine des Portes ouvertes. »

Le manque de neige aurait aussi brisé la magie de l’événement.

« Comme il manque de la neige dans plusieurs secteurs, je ne crois pas que ça aurait été une belle expérience, cette fin de semaine de Portes ouvertes. »

UN DÉBUT DIFFICILE

La mise en place des mesures sanitaires entraîne des conséquences directes pour de nombreux intervenants du milieu de la motoneige.

Habituellement, des groupes de motoneigistes planifient des semaines de vacances pour découvrir différentes régions du Québec. Même s’il n’y a pas d’interdiction de circuler d’une région à l’autre, le manque de services disponibles a entraîné de nombreuses annulations de la part de groupes qui normalement circulent à la grandeur du Québec. Ils participent directement à l’économie de plusieurs régions. Les règles sanitaires qui régissent le logement dans les hôtels et les services de restauration le long des sentiers font en sorte que plusieurs abandonnent.

« Nous assistons présentement à des déplacements plus locaux de la part des motoneigistes, explique le DG. Il s’agit d’un comportement normal dans les circonstances. En revanche, cette situation fait en sorte que plusieurs intervenants du milieu n’ont pas les retombées économiques habituelles, reliées à la pratique de la motoneige dans leur coin de pays. L’annulation de la fin de semaine des Portes ouvertes va aussi causer des maux de tête à plusieurs. Mais il faut participer à l’effort collectif pour enrayer cette pandémie. Les motoneigistes doivent aussi faire leur part dans la pratique de leur loisir favori. Nous savons que nos membres sont des gens responsables. »

SEMAINE DE LA SÉCURITÉ

Chaque saison, la fin de semaine des Portes ouvertes marque le début de la Semaine internationale de la sécurité à motoneige.

« L’annulation de l’événement qui devait se tenir en fin de semaine n’affecte en rien la tenue de la Semaine internationale de la Sécurité en motoneige, affirme Michel Garneau, le rédacteur en chef de la revue Motoneige Québec. La décision concernant les dates de l’événement est prise lors du Congrès international de la motoneige. Cet événement se déroule à la grandeur de l’Amérique du Nord. » Chose certaine, ce spécialiste sait de quoi il parle. Durant de nombreuses années, il a travaillé au Conseil canadien de la motoneige, un organisme en contact direct avec le Conseil international.

Donc, du 15 au 23 janvier, la FCMQ, le gouvernement du Québec et la Sûreté du Québec vont unir leurs efforts pour que les motoneigistes prennent de plus en plus conscience de leurs responsabilités lorsqu’ils pratiquent la motoneige. 

Il y aura des opérations de sensibilisation un peu partout, avec des patrouilleurs de la Fédération et des membres des différents corps policiers. 

Il faut toujours garder en tête, lorsque l’on circule en motoneige, qu’il est de notre responsabilité de rouler de façon sécuritaire, dans la mesure de nos capacités, tout en respectant les autres utilisateurs de sentiers. Trop souvent on mentionne que la motoneige a fait un ou des morts. Mais, en réalité, ce n’est pas la motoneige, mais bien l’humain qui est derrière les commandes qui est responsable du comportement de sa machine. Une motoneige ne peut pas bouger seule, atteindre des vitesses excessives et causer des accidents, sans qu’un humain soit en cause. Il faut adopter une conduite responsable lorsque l’on circule en motoneige, si on veut assurer la pérennité de l’activité.

Trop d’utilisateurs oublient qu’il n’y a pas de pare-chocs sur une motoneige. S’il y a un choc quelconque, c’est vous qui allez prendre le coup. Votre corps va devenir le pare-chocs.

Auteur : Julien Cabana

Catégorie : Motoneige-Quad

Publié le : 2022-01-12 10:45:06