Fermetures de sentiers à l’horizon dans certaines régions
Même si nous avons vécu une tempête en fin de semaine dernière qui a laissé d’importantes quantités de neige à plusieurs endroits, nous arrivons quand même à la fin de la saison hivernale.
« Pendant que plus au nord les conditions sont excellentes, à d’autres [endroits], plus au sud, ça sent la fermeture de sentiers, ce qui signifie la fin de la saison, d’expliquer Michel Garneau de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec. La meilleure chose à faire pour les motoneigistes est de consulter la carte interactive de la Fédération. C’est le portrait fidèle de ce qui se passe partout au Québec. »
L’expert invite les motoneigistes à respecter les fermetures de sentiers qui sont faites par les clubs.
« Il est très important de respecter ces fermetures de sentiers. Dans la majorité des cas, ces sentiers passent sur des terres privées. C’est très souvent la volonté des propriétaires qui ne veulent pas endommager leurs terres là où le sentier passe. Tous les amateurs de sports motorisés qui circulent sur des terres privées devraient comprendre la situation et en faire autant [sic]. »
LA RÉALITÉ DES SUCRERIES
Un des éléments importants dont il faut tenir compte, c’est que la période des sucres débute bientôt.
« Le temps des sucres va débuter à plusieurs endroits. Il y a donc des risques pour que plusieurs sentiers soient fermés, dans des régions comme Chaudière-Appalaches, par exemple. Très souvent, en cette période de l’année, l’acériculteur installe sa tuyauterie aux arbres pour acheminer l’eau d’érable. Ces tuyaux peuvent traverser des sentiers à plusieurs endroits. Il ne faut donc pas causer des dommages en étant délinquants. »
Les motoneigistes sont donc invités à demeurer vigilants dans l’ensemble de ces régions.
« Il ne faut pas oublier que nous sommes des invités sur les terres de ces propriétaires qui nous accordent un droit de passage. Il faut donc agir en conséquence. »
Un autre élément dont les motoneigistes doivent absolument tenir compte, c’est qu’avec le printemps, des cours d’eau peuvent devenir impraticables.
« Si le sentier qui traverse un cours d’eau est fermé, c’est parce que les bénévoles du club ont fait les vérifications nécessaires et que ce n’est plus sécuritaire. Le non-respect des consignes peut avoir des conséquences très graves. »
Rappelez-vous bien que si vous désirez faire de la motoneige dans de très belles conditions, plusieurs régions plus au nord, qui ont des sentiers en altitude, sont toujours disponibles. Dans plusieurs cas, la saison pourrait se prolonger jusqu’au début d’avril. Il se peut que vous ayez besoin d’utiliser la remorque pour vous rendre au départ des sentiers.
UN ENGOUEMENT PANCANADIEN
En fin de semaine dernière avait lieu la réunion du Conseil canadien des organismes de motoneige, qui se tenait à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Il s’agissait de la première réunion en présentiel depuis deux ans.
« En discutant avec nos homologues canadiens, on peut constater que le monde de la motoneige se porte bien, d’expliquer M. Garneau. L’essor que nous vivons au Québec se reproduit ailleurs. Il a été très intéressant de constater que nos amis de l’Ouest canadien, qui avaient vécu des hivers négatifs au cours des dernières années, connaissent un hiver exceptionnel cette année. Comme chez nous, toute la structure du monde de la motoneige repose sur les épaules de bénévoles qui sont des passionnés de motoneige. Ils ont un seul but, offrir de très beaux sentiers aux motoneigistes. »
Pour le spécialiste, cette réunion en présence de ses confrères canadiens était grandement appréciée, après des mois de rencontres sur zoom.
Auteur : Julien Cabana
Catégorie : Motoneige-Quad
Publié le : 2022-03-17 18:17:19