Une passion pour la pêche assez exceptionnelle
À l’heure où la plupart de ses amis participent à différents sports d’équipe ou naviguent sur les réseaux sociaux, Thomas Noël a décidé que sa passion serait la pêche sportive.
Natif de Saint-Nazaire au Lac-Saint-Jean, il a fait ses débuts très tôt, lors de sorties en famille.
« Mon père m’a appris à pêcher. J’avais 12 ans lorsque tout a vraiment commencé. À ce moment-là, nous pêchions à gué, tout près de chez moi, dans la Grande Décharge, sur les bords du lac Saint-Jean. Très tôt, mon père a acheté une chaloupe de 16 pieds afin de pouvoir naviguer pour déjouer les différents poissons du milieu. »
À ce moment-là, notre homme avait vraiment la piqûre de la pêche.
« Chaque fois que nous sortions, mon père voulait absolument capturer de la ouananiche. C’est un grand adepte de cette espèce. Moi, j’aimais mieux pêcher le brochet et le doré. Pendant que mon père pêchait à la traîne, je lançais mon leurre vers la rive, espérant capturer des brochets et des dorés. »
Vers l’âge de 15 ans, il décide de prendre en main sa carrière de pêcheur.
« Je me suis acheté un kayak, ce qui m’a permis d’être vraiment plus autonome et de pouvoir aller pêcher seul sur la Grande Décharge. C’est à ce moment-là aussi que j’ai commencé à faire des vidéos pour partager ma passion. Tous les poissons que je capture, dans les espèces brochet et doré, je les remets à l’eau. Dans le cas de la ouananiche, il m’arrive d’en garder parce que c’est un excellent poisson à manger. »
LE PLAISIR DE LA PÊCHE
Le jeune pêcheur admet candidement qu’il pratique vraiment la pêche sportive.
« Je suis un adepte de la pêche sportive. Je pêche vraiment pour le plaisir de vivre des combats uniques avec les poissons que je capture. J’aime pêcher au lancer pour capturer des brochets qui se cachent souvent dans les herbiers, en eaux peu profondes, parce que cette espèce aime bien ce genre de conditions. Mon kayak me permet de le faire. Pour les autres espèces comme le doré ou la ouananiche, je pêche à la traîne. »
Pour lui, le leurre souple est l’outil numéro un. « Ils ont une belle action et surtout, on peut les lancer dans les herbiers sans se prendre au fond. Très souvent, on peut voir le brochet venir attaquer le leurre. »
Il profite au maximum de son activité. Tous ses temps libres sont consacrés à la pêche. « Souvent, mes parents s’ennuient de moi parce que je suis toujours à la pêche », dit-il en éclatant de rire.
RÊVES ET VIDÉOS
Quand on lui demande s’il rêve de certains lieux pour pêcher son espèce favorite, le brochet, il répond :
« À l’étranger, j’aimerais pêcher aux Pays-Bas, dans les polders parce que c’est là que l’on retrouve de gros brochets. On peut pêcher en ville dans des canaux. Au Québec, j’aimerais bien pêcher l’achigan à petite bouche plus souvent dans le fleuve Saint-Laurent. Je le fais parfois avec mon cousin, William, lorsque je me rends à Montréal. Nous n’avons pas cette espèce au Lac-Saint-Jean. Aussi, j’ai bien aimé capturer du bar rayé en Gaspésie. »
En 2002, avec son cousin William, il a commencé à faire des vidéos.
« Nous voulons montrer notre passion, nos trucs et astuces pour capturer nos poissons, partager notre plaisir avec tous ceux et celles qui désirent vivre la même passion que nous. »
Vous pouvez les découvrir sur la chaîne YouTube à l’adresse Fishingtime officiel, où vous allez découvrir nos deux jeunes pêcheurs passionnés en pleine action.
Pour Thomas, âgé aujourd’hui de 17 ans, la nature et la pêche, c’est vraiment toute sa vie. Son plan de carrière est de devenir agent de protection de la faune.
Photo du bas:
Des dorés de grande taille, qu’il s’empresse de remettre à l’eau une fois la photo prise, se laissent parfois déjouer par ses leurres. (Photo fournie par Thomas Noël)
Auteur : Julien Cabana
Catégorie : Pêche
Publié le : 2023-09-15 11:50:03