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Une nouvelle vie pour l’Auberge Jodoin en Abitibi-Témiscamingue

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, la Sépaq et la MRC de Témiscamingue ont récemment inauguré un joyau patrimonial du parc national d’Opémican, l’Auberge Jodoin.

Par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq)

Celle-ci a été entièrement restaurée au coût de 1,7 million $. Le vaste projet de restauration du deuxième plus vieux bâtiment toujours debout dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, après la Maison du Frère-Moffet, s’est réalisé dans le souci de conserver l’esprit et l’authenticité des lieux.

L’auberge a été rénovée de fond en comble et plusieurs éléments ont été reconstruits d’après le modèle original, dont les portes, les fenêtres, la peinture, le bardeau de cèdre, les balcons, les lucarnes. Les travaux ont aussi consisté en un remplacement de la toiture de tôle, la consolidation structurale des planchers et l’ajout d’une salle mécanique.

« Si les murs de l’Auberge Jodoin pouvaient parler, ils raconteraient la force, le génie et la résilience des bâtisseurs de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Au-delà de son rôle de moteur économique, le parc national d’Opémican est une source de fierté pour l’ensemble de la communauté qui a rendu possible sa création. Il s’agit de l’endroit idéal pour profiter de la nature et de tous les bienfaits qui en découlent sur la santé physique et mentale. Nous continuerons à protéger ce joyau qui fait rayonner un peu partout la beauté et l’histoire de la région. », indique le ministre Dufour.

Un nouveau parcours d’interprétation historique sera intégré dans l’auberge. On y retrouvera des jeux pour les enfants, des panneaux informatifs, une carte animée, des boîtes à souvenirs avec du contenu audio, et plus encore. Une salle de toilettes a aussi été aménagée à même le bâtiment.

Pendant les travaux, des fouilles réalisées par une équipe de huit archéologues soutenue par les communautés locales des Premières Nations ont mené à d’intéressantes découvertes. Parmi elles, cinq foyers qui rappellent la présence plusieurs fois millénaire des autochtones sur le site, mais aussi une pointe de projectile, de la poterie, des outils de pierre, des médaillons en cuivre, des pièces de monnaie (1858 à 1901) et un dé à coudre.

L’Auberge Jodoin, construite en 1883, est la figure de proue des vestiges exceptionnels du poste de relais de flottage du bois toujours bien vivant sur la pointe Opémican. Ce bâtiment classé patrimonial par le ministère de la Culture perpétuera son témoignage du passé, au même titre que la forge et le hangar à estacades, déjà restaurés selon les plus hauts standards de qualité et de respect du cachet de l’époque.

Ces éléments historiques donnent au parc national d’Opémican sa signature unique. D’autres travaux de restauration seront réalisés au cours des mois à venir sur différents éléments historiques de la pointe Opémican, dont le moulin à scie, la maison du surintendant, le garage et d’autres infrastructures telles que les rampes de mise en cale sèche et les quais.

Une nature généreuse et spectaculaire

Dernier-né du réseau de la Sépaq, le parc national d’Opémican protège 252,5 km2 d’une richesse naturelle exceptionnelle, peuplée notamment de pins blancs et rouges spectaculaires. Il met en valeur une partie des majestueux lacs Témiscamingue et Kipawa, et la majorité de la rivière Kipawa, dont sa spectaculaire chute.

Cette nature sauvage se laisse découvrir au fil d’un réseau de sentiers et de cours d’eau donnant accès à des paysages époustouflants. Le parc national d’Opémican compte une soixantaine d’emplacements de camping et 15 unités de prêt-à-camper pour passer une nuit inoubliable dans un décor enchanteur.

 

Auteur : Rendez-Vous Nature

Catégorie : Plein air

Publié le : 2021-08-06 03:03:47