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Les zecs doivent passer à l’action pour assurer leur survie!

Les 63 zecs du Québec doivent passer en mode action dès 2019, afin de diversifier leurs activités pour intéresser une nouvelle clientèle qui n’est pas nécessairement portée vers les prélèvements fauniques.

Tout comme le nombre de membres et les jours de fréquentation.

« L’avenir nous préoccupe, comme c’est le cas aussi pour les autres fédérations qui oeuvrent dans le domaine de la chasse et de la pêche. Des décisions sont à prendre et les zecs doivent trouver de l’argent neuf. Après avoir assisté à de nombreuses assemblées générales des zecs et pris connaissance des résultats d’opération de 2018, on remarque une baisse des activités autant à la chasse, que des jours-pêche, les journées de villégiature que du nombre de membres. Ce phénomène n’est pas encore généralisé à toutes les zecs, pour certaines c’est le contraire, mais on le retrouve aussi dans les autres territoires fauniques sous gestion. Nos gestionnaires doivent décider s’ils assisteront à la débâcle sans rien faire ou passer à l’action. De l’aide financière est disponible pour alléger leur fardeau fiscal », note le président du Réseau Zec Québec, Jacques Smith.

Question de survie

« La majorité de nos membres sont nés avant 1959. Avec le vieillissement de la population, la relève s’avère un enjeu prioritaire et il s’agit d’une question de survie pour certaines zecs. Une nouvelle mesure de soutien, « ESCAPADES ZECS », va les aider à se positionner sur le plan touristique. Ce volet deviendra encore plus important dans les prochaines années », ajoute le directeur général de Zec Québec, Jean-Claude D’Amours.

Jacques Smith espère que la baisse du membership devrait être comblée par la relève convoitée des 18 – 35 ans. « Du moins tant et aussi longtemps qu’on pourra être capables de modifier la vision des zecs et nos activités. C’est connu que les jeunes qui vont aller dans les zecs n’iront pas seulement pour pêcher et chasser. Mais pour faire d’autres activités. On doit aussi aider les familles qui ne sont pas équipées à venir profiter de nos territoires en leur offrant divers équipements en location et de l’hébergement », précise-t-il.

Des millions de dollars sont et seront investis sur cinq ans dans le réseau routier des zecs afin de permettre aux « véhicules de ville » d’y accéder facilement.

Une relève qui lui tient à cœur

En entrevue exclusive à « Rendez-Vous Nature », Jacques Smith parle aussi de son engagement à la tête des 63 zecs du Québec, de sa passion pour le développement de ces territoires fauniques, de leur avenir et de l’ampleur de sa tâche.

« La relève me tient à cœur et je veux la favoriser et c’est pour cela que je reste en place. La reconnaissance des membres est ma seule paye. Être reconnue par ses pairs est très valorisant et encourageant », dit celui qui entretient aussi de très bonnes relations avec les autorités du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Une entrevue ne pas manquer avec le président du Réseau ZEC Québec, Jacques Smith, réalisée dans le cadre du congrès de l'organisation à Québec et diffusée à l'émission radio « Rendez-Vous Nature » des 13 et 14 avril 2019. Vous pouvez écouter cet entretient en cliquant sur le lien ci-haut. 

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Réseau Zec

Publié le : 2019-04-13 07:11:33