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Un paradis bleu, vert et… émeraude

Vendredi passé, après le travail, nous avons pris la direction de la ZEC Tawachiche. Créée en 1978, elle accueille une variété d’environnements sur son grand territoire.

Par Mathilde Crepin

Forêts de feuillus, étendues boréales, milieux humides, rivières poissonneuses et lacs infinis s’y côtoient, pour plaire à tout amoureux de la pêche, de la chasse et du plein air. Si, comme nous, vous arrivez à la tombée du jour par temps de brume rose, vous serez automatiquement conquis!

Quand j’étais petite, on allait à la pêche à la truite tous les étés, à la ZEC Buteux-Bas-Saguenay. Ainsi, quand Michel Pellerin, le président de la ZEC, m’a parlé d’aller pêcher le maskinongé, je me suis demandé : avec quel genre d’équipement est-ce qu’on pêche un aussi gros poisson?

On n’est pas équipés pour ça! Je l’ai donc rappelé en lui faisant part de mon questionnement : pas de problème, on s’occupe de ça!

Ainsi, en arrivant vendredi soir (tard), et après avoir reçu les bons conseils de Monique et Lynda à la réception (on voit rarement des gens aimer autant leur territoire ; ça vaut le détour, rien que pour ça!), c’est Pierre Pellerin, son frère, qui est venu nous accueillir et nous préparer à la journée de samedi.

Rendez-vous le lendemain à 9h, à l’accueil. Je dois dire qu’on était bien contents d’être en chalet ce soir-là, et de trouver des lits confortables à notre arrivée tardive. Ça redonne des forces pour ce qui s’en vient!

Le lendemain matin, je me réveille en sursaut à 4h45 : l’intérieur du chalet est tout rose, bercé par la lumière du lever de soleil. Magnifique! Je sors faire quelques photos… Les seules ensoleillées de la journée!

La route est si belle!

À 7h, tout le monde se lève. Catherine Perreault, la pêcheuse, profite des quelques minutes d’avant le départ pour faire quelques images de nous et rencontrer l’équipe complète. 8h20 : départ vers l’accueil. 

On refait donc le chemin en sens inverse, qui nous prend environ 45 minutes sur, je dois dire, des chemins de bois très bien entretenus. La route est si belle! J’aurais envie de m’arrêter faire des photos (allô, parois rocheuses de bord de lac), mais le temps file.

On ne veut pas faire attendre notre guide! On arrive pile à 9h et prend la route vers la rivière aux Eaux Mortes, là où se trouve le maskinongé.

Pour la petite histoire, auparavant, cette rivière ne contenait pas de maskinongé. De la truite y menait sa vie calme et paisible jusqu’à ce qu’un barrage en amont cède, laissant tout le loisir aux maskinongés de venir se nourrir… d’elles. Plus de truites, donc!

Le chemin vers la chute est sinueux, comme la serpentine qu’on fréquentait quand j’étais petite au club de pêche : on navigue avec un sonar, pour ne pas se prendre au fond, dans les deux pieds d’eau qui séparent les fosses plus profondes. 

Un maskinongé coriace 

Peu après notre arrivée, un premier maskinongé mord… et casse le fil de Jean-Dominic! Il devait être gros! Peu de temps après, ça mord de nouveau!

Cette fois, Catherine le sort de l’eau. Aviez-vous déjà vu un maskinongé? Armé de 700 dents coupantes, souvent émeraude, il ressemble grandement au brochet et se nourrit de ce qu’il trouve sur son chemin, petits canards inclus!

C’est au pied de la chute qui se jette dans la rivière que la pêche est la meilleure. On vous divulgue le spot, mais gare à qui décide de s’y aventurer : connaître l’endroit ne veut pas dire être capable de s’y rendre! Hahah!

À ce moment, on sort nos sandwichs, juste à temps pour profiter de l’accalmie de pluie, du retour des mouches et pour tourner quelques images. Le retour se fait sous la pluie battante, mais on est déjà bien trempés : ça fait partie de la game, comme on dirait!

Au retour au chalet, une douche chaude nous attend. Là, c’est tout le charme du chalet, propre et neuf, qu’on peut apprécier. La pluie s’est continuée toute la soirée, même après notre bon macaroni. On l’a donc passée tous les quatre sur le divan à rire et moi, à somnoler un peu, transie de froid!

Le lendemain matin, la ZEC nous en a donné plein la vue. Même pas besoin de mots, je laisse les photos parler d’elles-mêmes. Disons que j’y serais restée et surtout, que j’aurais bien acheté ce petit spot de camping, parfaitement situé!

* Avant de terminer, je tiens à remercier sincèrement Michel, Pierre, Lynda et Monique, qui ont rendu notre séjour non-seulement agréable, mais authentique. C’est grâce à des gens comme eux, qui travaillent sans compter (souvent bénévolement!) qu’on retourne, retourne et retourne encore dans ces endroits qui nous deviennent chers. Je vous lève mon chapeau!

Pour en savoir plushttps://mathildecrepinphoto.com/2019/06/18/un-paradis-bleu-vert-et-emeraude/?fbclid=IwAR0SxEdFOahkPlv6mg6kl_SqmR6gW5N8_mDL5Nva6LCKnG_HGy-n3BEYpvs

Auteur : Réseau Zec

Catégorie : Réseau Zec

Publié le : 2019-06-30 10:48:15