Rechercher

Générosité. Dévouement. Charme.

Ce sont les trois mots (il y en aurait plus, mais faut choisir!) qui décrivent l’escapade que je viens de terminer dans la ZEC Anse-Saint-Jean.

Par Mathilde Crépin

J’y ai vu un espace sauvage, fabuleux, rempli de lacs et de sommets spectaculaires (il y a même de l’escalade à faire), mais surtout, j’y ai rencontré des gens accueillants et sincèrement dévoués pour le territoire qu’ils aiment, de tout leur coeur. 

Lundi matin donc, je suis partie, pendant que tout le monde retournait au bureau, vers l’Anse-Saint-Jean.

On va se le dire, la route pour s’y rendre est en soi fabuleuse : arrêt à la plage de Baie-Saint-Paul pour le dîner, arrêt traditionnel à la plage de Saint-Siméon peu après (j’en reparlerai la semaine prochaine!), alors que notre beau Laurent s’étend à perte de vue et que les mers de montagnes nous côtoient.

Ça faisait un bail que j’étais allée à l’Anse-Saint-Jean ; mes souvenirs remontent à 15 ans, peut-être plus, alors qu’on avait dû y faire une escapade lors de l’un de nos séjours en famille dans la ZEC Buteux. 

Je m’enregistre donc à l’entrée de la ZEC et pars à la rencontre d’Henri Simard, le président. Ce dernier m’attend en écoutant de la musique, à l’entrée du chemin menant à son chalet, dans son côte-à-côte. On se trompe rarement au premier coup d’oeil, et ce dernier me dit que ce sera un séjour plus que sympathique, à l’image de son président!

On fait un arrêt au-dit chalet, où je rencontre sa douce, Éva, une femme aux yeux lumineux et au sourire accueillant. Henri me conduit ensuite à mon site de camping, que j’ai pour moi toute seule, ou plutôt pour moi, et pour l’orignal qui y est passé il n’y a pas si longtemps… Je vous laisse admirer la vue! 

Prêts pour le « 5 à 7 »

Je retourne au chalet d’Henri et d’Éva pour le « 5 à 7 », où je rencontre l’un des résidents de la ZEC, André. Si vous cherchez un homme qui a (presque) tout fait dans sa vie, c’est à lui que vous devriez demander des histoires: saviez-vous que l’Île Rouge, près de Baie-Sainte-Catherine, a déjà accueilli lamas et poneys?

Je retourne au camping juste à temps pour le coucher de soleil, et le paysage qui va avec :

Le lendemain, je me réveille vers 4h30. Il fait encore noir, les oiseaux s’en donnent à coeur joie, tout est paisible. J’enregistre le moment, avant de me rendormir quelques instants. Autre réveil à 7h! C’est qu’on dort bien, en camping, la tête vidée et le cellulaire fermé!

Vers 7h45, Yvan, le vice-président de la ZEC, arrive au camping. Départ pour la « vraie » escapade! Toute la journée, on se promène de lacs en sommets, de bouilles sympathiques en sourires radieux, de fougères en caps rocheux. Que demander de mieux?

Vers 16h30, retour au chalet, pour un autre « 5 à 7 »! Celui-ci est suivi d’un souper au resto, et d’une virée magique dans le village de l’Anse-Saint-Jean, qui a mis son manteau bleu de brume pour l’occasion.

On regarde passer les kayaks, entre les odeurs de forêt et de varech, qui se marient si bien en été. Sincèrement, je n’aurais pu espérer plus bel accueil et aussi grand dévouement de la part de bénévoles qui mettent déjà tous leurs efforts dans ce beau territoire : qui aurait crû que le découverte serait poussée jusqu’au fjord?

On dort si bien dans les zecs

Mercredi matin, j’attends que la pluie passe avant de me lever. Il doit maintenant être au moins 8h… Ah non! 5h50. Oups! On dort si bien en camping qu’on en perd la notion du temps!

La brume de la veille s’est levée, mais il reste des colonnes de fumée ici et là dans les montagnes. De quoi s’amuser des heures, à essayer de prendre la meilleure photo possible! Toutefois, la pluie avait aussi amené des intrus avec elle… les moustiques!

Ceux qui me connaissent savent que j’y suis sensible ; ça me fait (un tout petit peu) pogner les nerfs! Mais en juillet, fallait s’y attendre. Je plie bagages, et pars explorer un peu. J’avais en tête quelques endroits vus la veille, que je voulais absolument prendre en photo.

Vers 7h45, je me décide à partir, histoire d’aller prendre mon café du matin! Je passe par le chalet d’Henri, car je ne leur ai pas dit au revoir la veille – on avait prévu de se voir le matin.

Est-il trop tôt? Eh non! Éva et lui sont en train de prendre leur café, pendant que les colibris viennent s’abreuver dans leur petite mangeoire. 

  • Entre! Veux-tu un café? 
  • Je ne voudrais pas déranger, ça fait déjà deux jours que je vous accapare…
  • Au chalet, personne ne dérange jamais!

Je prends donc mon café avec eux, pendant qu’on finit de se réveiller. Mesurez-vous maintenant tout le sens du premier mot de mon titre?

Je suis donc repartie un peu plus tard en matinée, en profitant bien de la route du retour. Arrêt à l’Anse-Saint-Jean (ça aussi, ça avait volé une petite partie de mon coeur la veille!), à Saint-Siméon, à Port-au-Persil et à Baie-Saint-Paul.

Ça a aussi ça de bon, les ZEC : ça nous rappelle à quel point il est beau, notre Québec, et qu’on n’a pas toujours besoin d’aller à l’autre bout de la terre pour se ressourcer!

Pour les grimpeurs qui ne connaîtraient pas encore cette paroi, le paradis vous attend! Durant mon passage, la FQME était en train d’installer un panneau d’accueil et d’enregistrement (même piéton, faut s’enregistrer dans la ZEC) dans le stationnement, récemment construit. 

Un grand, grand merci à Henri, Éva et Yvan pour cette fabuleuse aventure et ces beaux moments passés en leur compagnie. Je n’aurais pu rêver mieux! Merci aussi à Mario et Madeleine, les employés de la ZEC, si gentils et qui contribuent à rendre ce territoire si propre et accessible! Et finalement, merci au Réseau ZEC et à SAIL de rendre ces escapades possibles!

Auteur : Réseau Zec

Catégorie : Réseau Zec

Publié le : 2019-07-24 10:11:41