Les zecs : des territoires très fréquentées aux retombées économiques majeures!
Les preuves sont faites, les 63 zecs du Québec occupent 48 000 km2, forment le plus grand réseau faunique et le plus fréquenté de la province, et engendrent des retombées économiques majeures surtout favorables aux régions.
C’est ce que confirme une vaste étude commandée par la Fédération des gestionnaires des Zecs du Québec menée conjointement par l’Université du Québec en Outaouais, l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, Mitacs accélération, Forêts, Faune et Parcs Québec et les 63 zecs.
C’est ainsi qu’on y apprend notamment que la valeur économique du Réseau Zec est estimée à près de 1,3 G$/an pour l’ensemble du réseau; une valeur minimale de la contribution de la biodiversité et des écosystèmes.
Aussi, 80 850 familles ont fréquenté les territoires du Re?seau Zec en 2017 et ont généré des retombées économiques de 54 M$. Ces familles consacrent des dépenses moyennes de 680$ pour la pratique de leurs activités dans une Zec.
Près du tiers de ces dépenses, soit 245$, sont effectuées auprès des gestionnaires de territoire; cartes de membre, droits de circulation, droits de pêche et de chasse ; camping ou hébergement.
Et la balance des 453$ est investi dans l’achat des permis et articles pour la pêcher et chasser, ou du plein air ; leur transport, l’he?bergement et leur alimentation.
La pêche d’abord!
Parmi l’ensemble des activités offertes dans les zecs, c’est surtout la pêche qui est la « vache à lait » de ces territoires gérés par des organisations de bénévoles.
Les activite?s de pe?che pratique?es dans le Re?seau Zec rapportent plus de 9,8 M$/an, la chasse 3,7 M$/an et les autres activite?s re?cre?otouristiques rapportent 4,3 M$/an, pour un total de 17,8 M$/an.
Les zecs ge?ne?rent des retombe?es e?conomiques re?gionales (locales) estime?es a? 7,8 M$/an; Il y a aussi l’industrie forestie?re sur les zecs qui engendre des retombe?es e?conomiques directes et indirectes de 108 M$/an. Le potentiel ace?ricole sur le territoire des zecs est estime? a? 6,4 M$/an et sur 13 zecs diffe?rentes.
« Grâce à cette étude, le Réseau Zec confirme son impact positif pour le Québec et pour le bénéfice des Québécois. Mais aussi, que les zecs sont des acteurs importants dans l’économie des régions. Ces résultats nous donnent des ailes pour le futur en plus de nous présenter de belles perspectives pour nos projets de développement, et ce, en continuant de respecter nos principes fondateurs soit l’accessibilité, la conservation, l’autofinancement et l’implication citoyenne. », a fait savoir le président, Jacques Smith.
En entrevue exclusive cette semaine à « Rendez-Vous Nature » des 21 et 22 septembre, le conseiller aux communications – partenariat et développement au Réseau Zec, Benjamin Lavallée, commente les résultats de cette étude, et son impact sur le devenir ces territoires encore méconnus de 33 % de Québécois.
Auteur : Ernie Wells
Catégorie : Réseau Zec
Publié le : 2019-09-25 16:47:47