Les zecs : des territoires fréquentés aux retombées économiques majeures!
Les preuves sont faites, les 63 zecs du Québec occupent 48 000 km2, forment le plus grand réseau faunique et le plus fréquenté de la province, et engendrent des retombées économiques majeures surtout favorables aux régions.
« Rendez-Vous Nature » revient sur ses meilleures entrevues de l'automne 2019. Parmi celles-ci, celle réalisée avec le conseiller aux communications – partenariat et développement au Réseau Zec, Benjamin Lavallée.
Une vaste étude commandée par la Fédération des gestionnaires des Zecs du Québec menée conjointement par l’Université du Québec en Outaouais, l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, Mitacs accélération, Forêts, Faune et Parcs Québec et les 63 zecs, a confirmé que la valeur économique du Réseau Zec est estimée à près de 1,3 G$/an pour l’ensemble du réseau; une valeur minimale de la contribution de la biodiversité et des écosystèmes.
Aussi, 80 850 familles ont fréquenté les territoires du Re?seau Zec en 2017 et ont généré des retombées économiques de 54 M$. Ces familles consacrent des dépenses moyennes de 680$ pour la pratique de leurs activités dans une Zec.
Près du tiers de ces dépenses, soit 245$, sont effectuées auprès des gestionnaires de territoire; cartes de membre, droits de circulation, droits de pêche et de chasse ; camping ou hébergement.
Et la balance des 453$ est investi dans l’achat des permis et articles pour la pêcher et chasser, ou du plein air ; leur transport, l’hébergement et leur alimentation.
La pêche d’abord!
Parmi l’ensemble des activités offertes dans les zecs, c’est surtout la pêche qui est la « vache à lait » de ces territoires gérés par des organisations de bénévoles.
Les activités de pêche pratiquées dans le Réseau Zec rapportent plus de 9,8 M$/an, la chasse 3,7 M$/an et les autres activités récréotouristiques rapportent 4,3 M$/an, pour un total de 17,8 M$/an.
Les zecs générent des retombées économiques régionales (locales) estimées à 7,8 M$/an; Il y a aussi l’industrie forestière sur les zecs qui engendre des retombées économiques directes et indirectes de 108 M$/an. Le potentiel acéricole sur le territoire des zecs est estimé à 6,4 M$/an et sur 13 zecs différentes.
« Grâce à cette étude, le Réseau Zec confirme son impact positif pour le Québec et pour le bénéfice des Québécois. Mais aussi, que les zecs sont des acteurs importants dans l’économie des régions. Ces résultats nous donnent des ailes pour le futur en plus de nous présenter de belles perspectives pour nos projets de développement, et ce, en continuant de respecter nos principes fondateurs soit l’accessibilité, la conservation, l’autofinancement et l’implication citoyenne », a fait savoir le président, Jacques Smith.
En entrevue exclusive cette semaine à « Rendez-Vous Nature » des 21 et 22 septembre 2019, Benjamin Lavallée a commenté les résultats de cette étude, et son impact sur le devenir ces territoires encore méconnus de 33 % de Québécois.
Auteur : Ernie Wells
Catégorie : Réseau Zec
Publié le : 2019-12-30 15:23:36