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De passionné à président de Zecs Québec

Le nouveau président de la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs (FQGZ), Guillaume Ouellet, estime que c’est sa passion pour la faune qui l’a conduit à la tête des 63 zecs du Québec.

En entrevue cette semaine dans le cadre de l'émission radio « Rendez-Vous Nature », le président de la ZEC Bas-Saint-Laurent et aussi président de la régionale des quatre zecs de l’Est du Québec raconte que cette passion qu’il a pour la faune, est l’essence même de sa progression dans la gestion des territoires fauniques structurées que sont les zones d’exploitation contrôlée.

Avant son ascension à la présidence de ZECS Québec, il avait développé sa vision provinciale en occupant déjà le poste de vice-président. Auparavant, depuis 2019, il siégeait comme administrateur. Il devient le premier gestionnaire de l’Est-du-Québec à occuper des telles responsabilités provinciales, en plus du plus jeune président de l'histoire du Réseau Zecs Québec.

« Quand tu t’engages dans ce domaine, c’est toujours d’atteindre les plus hauts sommets. Je n’y suis pas arrivé seul, mais avec une belle équipe derrière moi, guidé vers ma passion de voir la faune prospérer et de favoriser l’accessibilité aux territoires des zecs. Et plus on est haut dans ce domaine, plus on est près des décisions », explique Guillaume Ouellet.

Plus d’outils de gestion!

Son premier dossier provincial de négocier le futur Protocole d’entente liant son organisation au gouvernement du Québec.

Le nouveau président de Zecs Québec, Guillaume Ouellet, 2e à gauche, avec, à l'extrême gauche, le directeur général de la Zec Bas-Saint-Laurent, Peter Camden et des administrateurs de la ZEC-BSL, Alexandre Canuel et Denis Pineault. (Photo « Rendez-Vous Nature » Olivier Therriault)

« On veut plus de latitudes à certains niveaux, ajouter plus d’outils dans notre coffre de gestion. Je veux aussi aller plus loin en prouvant à Québec qu’il est important d’investir dans les 63 zecs et de poursuivre leur développement, en démontant l’importance économique des zecs dans les régons.  En 2018, Québec a accordé 25 M$ aux zecs pour améliorer des infrastructures, dont les postes d’accueil, les campings et les routes, et le virage plein-air. On veut poursuivre dans cette voie », prévoit le nouveau #1 de Zecs Québec.

Le 30 mars dernier, lors des assises annuelles des la ZEC Bas-Saint-Laurent, il n’y a pas eu de conformation que la chasse de la femelle soit maintenue en 2023, comme en 2022, pour favoriser la progression de la densité du cheptel de la Zone 2 Bas-Saint-Laurent.  Des documents sont à signer.

Une autre possibilité fait son chemin, celle d’un tirage au sort avec permis spécial pour la récolte de la femelle orignal. Lors de cette entrevue, Guillaume Ouellet explique sa vision d’un tirage au sort de la femelle pour les membres de la ZEC-BSL, afin de réduire la pression de chasse sur le troupeau orignal de ce territoire.

Chasseur Responsable Reconnu

Le programme « Chasseur Responsable Reconnu », initié en 2022 auprès des chasseurs afin qu’ils adoptent un comportement respectueux du grand gibier par des tirs précis, et une réducton du nombre d’orignaux blessés et les recherches des chiens de sang, revient en 2023 dans une nouvelle version, comme l’explique aussi Guillaume Ouellet.

Le président de Zecs-Québec et la Zec Bas-Saint-Laurent, Guillaume Ouellet, à droite, en compagnie du coordonnateur du programme, Marius DeChamplain. (Photo courtoisie Antoine Proulx)

Les chasseurs seront appelés à se perfectionner sur une base volontaire, afin de bien connaître leurs armes.  Le nouveau CRR offrira des diverses activités pratiques de tir avec des options au choix.

Pour entendre Guillaume Ouellet en entrevue à « Rendez-Vous Nature », cliquez sur le lien ci-haut.

Auteur : Ernie Wells

Catégorie : Réseau Zec

Publié le : 2023-04-25 16:52:36